Les premiers comentaires publiques sur le livre arrivent.
Jean-Paul Baquiast publie sur le site Europe Solidaire un commentaire que je vais prendre le temps d'analyser tant il me semble riche et prometteur d'échanges. Il va certainement donner lieu à un intéressant débat entre nous.
Pour vous préparer à le suivre, prenez déjà le temps de lire cet article : http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=501&r_id
bon dimanche
Francfort le 30 Mai 2010
dimanche 30 mai 2010
jeudi 13 mai 2010
les européens face à leurs obligations
Le marché ne fait pas de cadeaux. Il a appréhendé la zone euro comme le maillon faible des monnaies et des politiques économiques dans le monde. Contraints et forcés, les gouvernants européens se rallient à la mise en place progressive d'une gouvernance économique unifiée, seule garante, aux yeux du marché,du désendettement souverain. Cela m'évoque deux idées contradictoires:
1° la conséquence vertueuse du comportement du marché vis à vis de l'euro est une bonne chose. Mais que les néo libéraux ne crient pas victoire: ce n'est pas cela que le marché cherchait. Il n'est pas un sauveur, il n'a pas pour but de donner des leçons d'orthodoxie monétaire aux états. La vérité est que le marché a voulu jouer contre l'euro, il a empoché en monnaie sonnante et trébuchante ce sur quoi il avait parié: une déstabilisation de l'euro. Nul doute qu'il poursuivra sa recherche de gains rapides en s'attaquant à d'autres monnaies. Il y a plein de prochaines victimes possibles. L'attaque massive contre les dettes souveraines est la digne fille de la crise financière de Septembre 2008.
2° les européens assistent à ce match en se demandant ce qu'il leur arrive, l'hostilité monte. Comme d'habitude, on parle surtout de l'Europe à l'occasion des crises. C'est fou ce que c'est facile d'être eurosceptique. Mais est-ce que la vie ne serait pas plus simple si les citoyens européens se mettaient à comprendre l'Europe, à l'utiliser? Dans "Le Monde" du 11 Mai dernier, Mario Monti, Président de l'université Bocconi de Milan, a déclaré: "une zone monétaire ne peut avoir une monnaie solide sans être dotée d'un marché unique digne de ce nom avec notamment une mobilité élevée du travail...". C'est bien à nous, les citoyens, qu'il incombe de se mettre au travail pour construire l'Europe, notre Europe de tous les jours, de faire grandir nos entreprises à l'échelle de notre territoire, d'être mobiles pour développer les compétences et diminuer les convergences régionales. Plus que jamais, l'Instinct Européen est d'actualité.
Lourmarin le 14 Mai 2010
1° la conséquence vertueuse du comportement du marché vis à vis de l'euro est une bonne chose. Mais que les néo libéraux ne crient pas victoire: ce n'est pas cela que le marché cherchait. Il n'est pas un sauveur, il n'a pas pour but de donner des leçons d'orthodoxie monétaire aux états. La vérité est que le marché a voulu jouer contre l'euro, il a empoché en monnaie sonnante et trébuchante ce sur quoi il avait parié: une déstabilisation de l'euro. Nul doute qu'il poursuivra sa recherche de gains rapides en s'attaquant à d'autres monnaies. Il y a plein de prochaines victimes possibles. L'attaque massive contre les dettes souveraines est la digne fille de la crise financière de Septembre 2008.
2° les européens assistent à ce match en se demandant ce qu'il leur arrive, l'hostilité monte. Comme d'habitude, on parle surtout de l'Europe à l'occasion des crises. C'est fou ce que c'est facile d'être eurosceptique. Mais est-ce que la vie ne serait pas plus simple si les citoyens européens se mettaient à comprendre l'Europe, à l'utiliser? Dans "Le Monde" du 11 Mai dernier, Mario Monti, Président de l'université Bocconi de Milan, a déclaré: "une zone monétaire ne peut avoir une monnaie solide sans être dotée d'un marché unique digne de ce nom avec notamment une mobilité élevée du travail...". C'est bien à nous, les citoyens, qu'il incombe de se mettre au travail pour construire l'Europe, notre Europe de tous les jours, de faire grandir nos entreprises à l'échelle de notre territoire, d'être mobiles pour développer les compétences et diminuer les convergences régionales. Plus que jamais, l'Instinct Européen est d'actualité.
Lourmarin le 14 Mai 2010
Libellés :
citoyens européens,
crise de l'euro,
instinct européen
Inscription à :
Articles (Atom)