mardi 2 novembre 2010

Je vous avais prévenu que je publierai un gros papier sur la "stratégie de Lisbonne" et sur sa petite soeur la stratégie "Europe 2010-2020".
C'est fait: allez sur Slate.fr (lien ci-dessous) pour y lire la première partie "2000-2010 ou la stratégie de l'Union au passé non composé" et accéder à la 2°: "2010-2020 ou la stratégie de l'Union au futur incertain" et surtout, faites-moi part de vos commentaires soit sur Slate soit ici sur mon blog. A très bientôt.
Paris le 2 novembre 2010

http://www.slate.fr/story/29195/strategie-lisbonne-europe

mardi 27 juillet 2010

L'échéance de Lisbonne, un non-évènement?

Savez-vous que nous sommes arrivés à l’échéance de la Stratégie de Lisbonne formulée en 2000 pour un résultat à atteindre en 2010?

Jusqu’à présent, force est de constater que le bilan n’a pas créé un évènement médiatique de grande ampleur. D'où vient cette discrétion? reflet de la gêne des gouvernements européens sur la médiocrité des résultats eu égard au côté flamboyant de la stratégie ? Enterrement bien à propos d’une volonté que la crise mondiale a rendu caduque ? Désintérêt de l’opinion publique pour un concept plutôt flou et tellement éloigné de ses préoccupations ? En Septembre, je ferai un point détaillé sur la stratégie de Lisbonne ou plutôt sur les stratégies de Lisbonne tant il y eut de versions différentes: la une, la deux, la trois, la Plus et la 2020. Si, si, elles ont toutes une existence. Il faudra bien le mois d'Août pour en faire le tour. Bonnes vacances! Lourmarin le 27 Juillet

mercredi 16 juin 2010

L'Europe, un problème de tenue de route?

L'Union Européenne aura du mal à faire face aux nécessaires et douloureuses étapes de réorganisation qui s'imposent si elle n'est pas soutenue par son opinion publique (remarquez que je n'ai pas écrit: "les opinions publiques des différents pays membres").
J'ai écrit une tribune là-dessus qui est en ligne aujourd'hui sur Globalix
http://www.globalix.fr/
Paris le 16 Juin 2010

lundi 14 juin 2010

la France championne d'Europe de la mobilité Erasmus. En rire ou en pleurer?

J'ai été désappointé par la satisfaction de notre Ministre de l'Education, la semaine dernière, à propos des soit disant bons résultats de la France pour l'envoi d'étudiants à l'étranger via Erasmus. Rendez-vous sur Slate.fr dans lequel j'ai exprimé ce désappointement dans une tribune mise en ligne aujourd'hui: http://www.slate.fr/story/23013/erasmus-mention-%C2%ABdoit-mieux-faire%C2%BB

dimanche 30 mai 2010

les premiers commentaires sur le livre arrivent

Les premiers comentaires publiques sur le livre arrivent.
Jean-Paul Baquiast publie sur le site Europe Solidaire un commentaire que je vais prendre le temps d'analyser tant il me semble riche et prometteur d'échanges. Il va certainement donner lieu à un intéressant débat entre nous.
Pour vous préparer à le suivre, prenez déjà le temps de lire cet article : http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=501&r_id
bon dimanche
Francfort le 30 Mai 2010

jeudi 13 mai 2010

les européens face à leurs obligations

Le marché ne fait pas de cadeaux. Il a appréhendé la zone euro comme le maillon faible des monnaies et des politiques économiques dans le monde. Contraints et forcés, les gouvernants européens se rallient à la mise en place progressive d'une gouvernance économique unifiée, seule garante, aux yeux du marché,du désendettement souverain. Cela m'évoque deux idées contradictoires:
1° la conséquence vertueuse du comportement du marché vis à vis de l'euro est une bonne chose. Mais que les néo libéraux ne crient pas victoire: ce n'est pas cela que le marché cherchait. Il n'est pas un sauveur, il n'a pas pour but de donner des leçons d'orthodoxie monétaire aux états. La vérité est que le marché a voulu jouer contre l'euro, il a empoché en monnaie sonnante et trébuchante ce sur quoi il avait parié: une déstabilisation de l'euro. Nul doute qu'il poursuivra sa recherche de gains rapides en s'attaquant à d'autres monnaies. Il y a plein de prochaines victimes possibles. L'attaque massive contre les dettes souveraines est la digne fille de la crise financière de Septembre 2008.
2° les européens assistent à ce match en se demandant ce qu'il leur arrive, l'hostilité monte. Comme d'habitude, on parle surtout de l'Europe à l'occasion des crises. C'est fou ce que c'est facile d'être eurosceptique. Mais est-ce que la vie ne serait pas plus simple si les citoyens européens se mettaient à comprendre l'Europe, à l'utiliser? Dans "Le Monde" du 11 Mai dernier, Mario Monti, Président de l'université Bocconi de Milan, a déclaré: "une zone monétaire ne peut avoir une monnaie solide sans être dotée d'un marché unique digne de ce nom avec notamment une mobilité élevée du travail...". C'est bien à nous, les citoyens, qu'il incombe de se mettre au travail pour construire l'Europe, notre Europe de tous les jours, de faire grandir nos entreprises à l'échelle de notre territoire, d'être mobiles pour développer les compétences et diminuer les convergences régionales. Plus que jamais, l'Instinct Européen est d'actualité.
Lourmarin le 14 Mai 2010

mercredi 21 avril 2010

Bonjour, dans quelques jours sera publié mon livre "L'instinct Européen" (Editions JP Bayol)

L’Europe ennuie. Elle fait partie de ces belles idées qui finissent par lasser tant leur mise en œuvre est laborieuse.

Un livre de plus sur l’Europe ?
Non.

Ces huit dernières années, je viens de vivre une expérience humaine et professionnelle exceptionnelle. J’ai construit mon Europe et elle ne ressemble pas aux poncifs habituels :
Nous sommes un modèle culturel, économique, politique et social unique.
Face aux grandes interrogations du monde actuel, nous, les Européens, sommes particulièrement armés pour trouver des réponses : nous sommes capables d’être à la fois performants tout en respectant des principes humanistes et solidaires ; nous sommes créatifs ensemble car nous sommes un melting pot domestiqué par des siècles d’histoire commune.

Je commence par évoquer à grandes enjambées cet héritage qui est le nôtre.
Encore faut-il en être conscient. Mais comme aujourd’hui l’Europe est aussi attractive qu’une réunion de copropriétaires, rien ne nous aide à découvrir l’Europe, la vraie.

Or, si chacun de nous utilisait son instinct européen et incorporait un peu d’Europe dans sa démarche de citoyen, l’Europe, ses habitants ainsi que son exceptionnel tissu de PME qui constituent 60 % de l’emploi, sauraient trouver sa place dans le monde qui se dessine pour demain.
Commençons donc individuellement par faire l’Europe.

À partir de ma propre expérience, je décris des parcours personnels possibles.
Mais, même si ce ne sont pas les rails qui font bouger les trains mais les voyageurs, nous avons aussi besoin d’une infrastructure pour nous mettre individuellement en chemin. Qu’est-ce que les politiques font pour nous aider à créer l’Europe ? Cette analyse-là dégage un constat alarmant : l’Union est un sujet qui a été confisqué par ceux-là même qui devraient nous en ouvrir les portes. À force d’appliquer le principe de subsidiarité, l’Union manque de substance. Dès lors, les éléments d’infrastructure européenne qui devraient aider les Européens à se mettre en mouvement font défaut.

Je passe au banc d’essai les politiques destinées à promouvoir la volonté d’Europe chez les citoyens.

Il y a urgence : nous avons en main la possibilité de trouver une position solide pour l’Europe dans le monde de demain mais nous avons aussi le risque de devenir le “parc d’attractions culturelles” du monde si nous ne faisons rien.

J'espère que ce blog permettra de créer le dialogue entre tous ceux qui veulent comprendre un peu mieux ce qu'est ce "machin"